mercredi 25 janvier 2017

LA VERITE SUR L'EXPULSION DES RD CONGOLAIS A BRAZZAVILLE, DEVOILEE PAR L'AGENCE INTERNATIONALE D'OBSERVATION



En 2014, les autorités de Brazzaville ont expulsaient les Congolais de la Rdc. Le beau prétexte, une opération de police pour lutter contre la criminalité.  Une opération qui, selon les dirigeants de Brazzaville,  concernerait tous les étrangers en situation irrégulière. Une véritable forêt de mensonge. Car, il est démontré que cette opération de police ne concerne que les ressortissants de la Rdc.  En outre, il touche tout le monde, mêmes ceux qui en situation régulière, habitaient la République du Congo depuis des décennies.

Brazzaville parle d’une opération en bonne et due forme. Ce qui est encore un mensonge. Car, conformément aux conventions signées entre les deux pays, toute opération du genre devrait faire l’objet d’une concertation sans crainte que Kinshasa s’oppose à la volonté souveraine de Brazzaville.  Tout ce qui pourrait faire objet de concertation, c’est la manière, le timing. Car, telle opération exigerait que Kinshasa prépare des conditions d’accueil. C’est cela qu’on appelle respect des droits. Le bon accueil dans son pays, c’est aussi un droit. Lorsque Brazzaville préfère mettre Kinshasa devant un fait accompli, il empêche que les refoulés soient dans de bonnes conditions d’accueil. On ne sait donc pas de quoi parle le porte-parole du gouvernement de Brazzaville lorsqu’il parle de respect des droits. Encore un mensonge.

La vérité, c’est que le gouvernement congolais ne s’est pas mis dans la position d’évaluer la gravité de son acte. Comme agit un déclinquent, suivant ses pulsions intérieures les plus animales, Brazzaville ne s’attendait pas à ce que l’expulsion des rd-Congolais prenne l’allure d’un crime contre l’humanité au même titre que l’enlèvement d’une centaine de jeunes filles nigérianes par Boko Haram.

C’est avec la même insouciance que Brazzaville,  comme tout le monde, se rend compte que l’affaire pourrait mal tourner. Et, dans la même insouciance de déclinquent, Brazzaville est loin de se représenter la gravité des preuves accumulées pendant un mois d’expulsions. Il parle de faux témoignages, parce qu’en fait, le gouvernement congolais n’a encore rien vu. Si avec seulement une vidéo, Brazzaville a pu reconnaître quelques-uns de ses policiers, qu’en sera-t-il lorsqu’il sera mis devant la panoplie de vidéo et autres images qui illustrent la barbarie avec laquelle ses policiers ont expulsé des ressortissants rd-congolais. C’est donc la peur dans le ventre que le gouvernement de Brazzaville s’oppose à toute enquête internationale sur ce sujet.

Enfin, Brazzaville ne sait pas encore jusqu’où peut aller Kinshasa dans la condamnation. Il sait que cette enquête pourrait lui être imposée. De plus en plus il se rend compte que ce ne sera pas que des gouttes d’eau sur les plumes d’un canard. Il peut se tromper sur le calme olympien de Joseph Kabila. De même les rd-Congolais se sont trompés sur le calme cynique de Denis Sassou Nguesso.  Les organisations des droits de l’homme, des femmes, iront jusqu’au bout. Il faudra que Brazzaville ait des coudées franches pour réussir là où  a échoué le Rwanda qui croyait que la Rdc était le ventre mou de la sous-région.  La deuxième fois, lorsque Brazzaville préconisera telle opération, il tournera sa langue sept fois avant de donner le mot d’ordre et sa police tournera son arme de viol et de violence, sept fois avant de s’engager.






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